𓊤 L’erreur est désormais “universelle”
De l’humain à la machine : pourquoi l’erreur fait partie du progrès
On a longtemps entendu l’adage : « l’erreur est humaine ». Cette formule nous rappelle que nous ne sommes pas des machines, que chacun de nous traverse des phases différentes : des moments de génie et d’efficacité, mais aussi des instants de distraction où la précision fait défaut.
Et si l’ordinateur ne se trompait jamais ?
Pendant des décennies, l’informatique a été perçue comme un monde de rigueur absolue. La machine, disait-on, exécute sans faille ce qu’on lui demande. Mais la réalité est plus nuancée : un système n’est fiable que dans la mesure où les humains qui l’ont conçu, configuré et maintenu le sont. Une mise à jour oubliée, un matériel vieillissant ou une mauvaise configuration peuvent introduire des erreurs.
Avec l’IA, un nouveau paradigme
Depuis quelques années, un nouvel acteur a fait son entrée dans notre quotidien : l’intelligence artificielle.
Contrairement aux ordinateurs programmés pour suivre strictement des instructions, l’IA « apprend », « interprète » et parfois… se trompe. On parle même « d’hallucinations », quand elle produit des réponses fausses mais avec une grande assurance.
C’est une rupture culturelle : nous devons désormais accepter qu’un outil perçu comme « intelligent » n’est pas infaillible.
Dans certains domaines comme la cybersécurité ou la santé, cette réalité impose de garder une supervision humaine permanente.
Comment apprivoiser l’erreur ?
Reconnaître la possibilité de l’erreur est une force, pas une faiblesse. Cela se traduit par :
• Une surveillance proactive : détecter rapidement les anomalies pour anticiper les pannes.
• La documentation et la traçabilité : consigner chaque incident pour apprendre et éviter qu’il ne se reproduise.
• L’amélioration continue : former régulièrement les équipes, auditer les systèmes et appliquer systématiquement les correctifs de sécurité.
• Des plans de secours : prévoir des procédures de continuité et de reprise pour limiter l’impact des imprévus.
En conclusion
L’erreur est universelle, qu’elle soit humaine, informatique ou algorithmique. Mais ce n’est pas une fatalité : c’est une opportunité. L’essentiel est de l’accepter, d’en tirer des enseignements et de mettre en place les bonnes pratiques pour progresser en continu.
C’est dans cette démarche d’amélioration constante que se construit la résilience d’une organisation face aux défis d’aujourd’hui.